Recollection du séminaire
Du 26 au 28 novembre, les séminaristes du Studium sont partis, avec leurs trois pères formateurs résidents, sur le site du « Kerith », pour vivre un temps de récollection autour de la figure d’une jeune sainte du Carmel : Elisabeth de la Trinité.
Du 26 au 28 novembre (le week-end du premier dimanche de l’Avent), les séminaristes du Studium sont partis, avec leurs trois pères formateurs résidents, dans la vallée du comtat Venaissin sur le site du « Kerith » (le centre spirituel de l’Institut Notre-Dame de Vie), pour vivre un temps de récollection autour de la figure d’une jeune sainte du Carmel : Elisabeth de la Trinité, et plus particulièrement autour du thème de sa vie théologale de foi, d’espérance et de charité.
M. Jean-Louis Fradon, auteur de livres comme Trinité que j’adore ou encore Elisabeth de la Trinité - Une femme pour le XXIe siècle, a été chargé de prêcher la retraite, accompagné de son épouse.
Nous avons tous, membres de la communauté de formation sacerdotale, trois temps différents de retraite durant l’année : au début de l’Avent, au début du Carême et autour de Pâques. Trois moments pour prendre un peu de temps pour Dieu, nous reposer auprès de lui et nous apprendre à organiser notre temps autour de lui. C’est fondamental, plusieurs fois dans l’année, de pouvoir faire davantage oraison, nous arrêter dans notre frénésie quotidienne et remettre une nouvelle fois notre discernement et toute notre vie entre les mains du Christ. Ce temps de récollection, spécifique à l’entrée dans le temps de l’Avent, est fait pour nous permettre de pouvoir commencer ce temps préparatoire à Noël par un petit temps de retraite, pour se préparer spécifiquement à la venue du Christ dans nos cœurs.
Et quel meilleur exemple pour cela que Sainte Elisabeth de la Trinité, dont le centre de sa spiritualité est la foi en la présence en elle, et en tous les baptisés, de la Sainte Trinité. Dieu habite réellement en notre cœur, là « au centre de notre âme » : « c'est ce qui a fait de ma vie, je vous le confie, un ciel anticipé : croire qu'un Être, qui s'appelle l'Amour, habite en nous à tout instant du jour et de la nuit et qu'Il nous demande de vivre en Société avec Lui. » Et de cette foi en la présence de Dieu Trinité en elle, naît, chez Elisabeth, le désir du silence pour être vraiment présente à Dieu en elle qui veut sa compagnie et son amitié : « tâchons de ne Le laisser jamais solitaire. »
Que le mystère de l’Incarnation que nous célébrons dans quelques jours à Noël fasse grandir notre foi, notre espérance et notre charité en Dieu fait homme par amour pour nous !
Grégoire Kanengieser, étudiant en 3ème année de théologie