Journée des étudiants : Les pauvres ont-ils la première place dans l'Eglise ?

Le 24 mars dernier, les étudiants du Studium étaient invités à travailler ensemble sur la question : “Les pauvres, ont-ils la première place dans l’Eglise ?”. 

L’enjeu de cette journée était de proposer aux étudiants un travail collectif de recherche et d’approfondissement théologique et pastoral, sous forme de débats, d’échanges, de temps de partage et d’enseignements.

La démarche de recherche s’appuyait sur un temps de disputatio selon la méthode scolastique. Ainsi, les étudiants étaient invités à rassembler différentes idées et à prendre position. L’objectif étant, au terme de la journée, de parvenir collectivement à l’élaboration d’une synthèse du fruit des différents échanges. En amont de la rencontre, il était demandé aux participants de fournir un travail de préparation, comprenant des lectures tirées de l’Ecriture ou du Magistère, pour fournir aux étudiants une matière de départ, un fondement à leur réflexion, et une sorte de ”feuille de route”.

La journée a commencé le matin avec un temps de scrutatio, c’est-à-dire une lecture attentive de l’Ecriture sous forme de lectio divina, en utilisant les passages donnés par l’équipe en charge de l’organisation de la journée.

Dans un second temps, deux équipes de deux étudiants étaient invités à débattre lors d’un temps de disputatio, en répondant pour l’affirmative ou la négative à la problématique de la journée. Après ce temps d’exposé, un temps d’échange et de confrontation des idées, le père Pierre Coulange, l’un des professeurs du Studium spécialisé dans la doctrine sociale de l’Eglise, est intervenu pour nourrir la réflexion par son expertise sur la question de la pauvreté. Enfin, chaque petit groupe était invité à élaborer une synthèse de tous les éléments présents tout au long de la journée. Divisée en petits groupes, les discussions devaient entre autres apporter des pistes d’application pastorale.

Les participants à cette journée se sont finalement retrouvés en fin d’après-midi pour partager leur conclusion, et élaborer une synthèse des réflexions. L’un des points de conclusion important de cette dernière présente deux manières de comprendre la pauvreté : l’une négative que nous sommes appelés à combattre, qui consiste en une pauvreté rabaissante et dégradante ; l’autre positive, qui correspond à la pauvreté évangélique, vers laquelle nous devons nous orienter, qui consiste en une pauvreté qui se débarrasse du superflu pour ne garder que Dieu.

Gabriel Moreno - Séminariste en 3ème année de baccalauréat canonique