Rencontre avec des étudiants Japonais
Certains étudiants du Studium ont eu l'opportunité de partager un repas avec des étudiants en théologie de l'université Sophia de Tokyo.
Au cours de leur pélerinage en France, une vingtaine d'étudiants japonais – deux séminaristes, un prêtre, et une majorité d'étudiantes – ont passé quelques jours à Sainte-Garde. Un étudiant du Studium nous raconte la rencontre avec les hôtes du pays du Soleil Levant lors d'un repas partagé :
Nous avons été répartis par tables de 4-5 personnes, plus ou moins deux Français pour trois Japonais. S'il y a eu quelque chose de vraiment remarquable, ce fut la joie qui habitait tout le monde. On entendait fréquemment des éclats de rires ; les gens se sont ouverts, ont joué le jeu, et tout le monde s'accorde à dire que ce fut un vrai bonheur. Nous avons su nous accueillir les uns les autres malgré les différences linguistiques, culturelles, d’états de vie. Il est intéressant de découvrir les façons d’enseigner et d’apprendre dans un milieu si différent. Savoir que nos amis éprouvent eux aussi quelques difficultés en métaphysique, le fait qu’ils aient eux aussi ce genre de cours, voilà qui était amusant… et surprenant ! Tout comme découvrir quelques friandises typiquement japonaises, pour le moins surprenantes elles aussi !
J’aime beaucoup rencontrer des Chrétiens venant d’autres pays ; c’est toujours très enrichissant. L’Église du Japon est en situation assez paradoxale : il y a beaucoup de prêtres, dont une part importante vient de l’étranger, mais il y a peu de fidèles, seulement un million de chrétiens si on inclut les communautés protestantes. Discuter des défis à relever là-bas permet de sortir de notre quotidien français.
Pour finir, je dirais que l’on ressort d’une rencontre comme celle-ci avec le cœur grandi, rempli d’espérance pour l’avenir. Si l’amitié peut s’exprimer si facilement, cela rappelle que nous faisons bien partie d’une seule et même Eglise, que nous formons une grande communauté, et qu’il est possible de se rejoindre par delà toutes nos différences.