Insertion pastorale des étudiants

Valentin Fabre, séminariste de Notre-Dame de Vie, nous livre un témoignage sur l'apostolat qui lui a été confié durant cette année universitaire.

Cette année j'ai été envoyé en mission à l'école primaire Marie Pila pour préparer des enfants de 8 à 10 ans aux sacrements du pardon, de la confirmation, et de l'Eucharistie. Cette expérience fut très enrichissante à plusieurs égards. Tout d'abord, travailler avec les enfants m'a laissé entrevoir toute leur pureté de cœur et leur innocence, deux vertus que nous perdons bien souvent en grandissant. Contrairement à l'adulte, parfois pudique et retenu, l'enfant est souvent d'un grand naturel dans ses propos et ses questions peuvent parfois étonner mais révèlent une soif de vérité et d'authenticité qui nous poussent à donner le meilleur de nous-mêmes. Notre parole compte énormément car nous sommes, en tant que catéchiste en position d'enseignant et dans une posture d'autorité, d'où également l'importance de leur faire comprendre les limites à ne pas franchir.


Les enfants ont changé, et le catéchiste doit s'adapter continuellement et être un grand frère dans la foi, de sorte que les jeunes puissent s'appuyer sur lui et puissent sentir que son message est en accord avec ce qu'il vit et ce qu'il est au plus profond de lui-même. Le ministère de catéchiste institué par le Pape François tout récemment montre à quel point son rôle est indispensable pour des jeunes qui bien souvent n'ont que lui pour leur parler de Jésus, les parents n'étant bien souvent plus de véritables piliers pour une première annonce de la foi. La société a changé, les mœurs ont évolué mais une seule chose reste et restera toujours : la joie de proclamer le Christ et son Evangile à temps et à contre-temps en semant la Parole dans les cœurs. Le fruit qu'un autre récoltera peut-être ne nous appartient pas.


Valentin Fabre, séminariste de Notre-Dame de Vie, étudiant en 2ème année de Baccalauréat