« La foi rend plus humain » (cf. GS 41.1)

Les intervenants, philosophes et théologiens, venaient du Studium et de de différentes institutions académiques. Un doctorant du Teresianum (faculté de théologie de l’ordre des Carmes) à Rome nous avait même rejoints pour l’occasion. Les contributions, de 30 min, étaient suivies de temps d’échange. Les sujets abordés étaient assez divers, le but étant d’affiner une problématique pour un futur colloque à l’automne 2025. Ils étaient regroupés en trois séances de deux ou trois interventions : « la foi vécue au quotidien » ; « l’incarnation du Christ comme fondement de l’adhésion au réel » ; « le témoignage chrétien dans le monde ».

Au fil des échanges, riches et ouverts, apparaissaient des fils conducteurs : aspirer à être plus humain ou plus qu’humain ? Dans l’ordinaire de la vie ou dans l’extraordinaire ? Inscrit dans une histoire avec laquelle se réconcilier ou dans la rupture avec le passé ? Quel lien entre liberté et altérité ? Comment la foi chrétienne éclaire-t-elle des aspirations multiples : guérison, sagesse, salut, autonomie, liberté ?

Une phrase de l’encyclique Lumen Fidei (2013) nous a guidés tout au long de ces deux jours de travail : « La foi non seulement regarde vers Jésus, mais aussi regarde du point de vue de Jésus, avec ses yeux : elle est une participation à sa façon de voir » (LF 18).

La préparation du colloque à venir recueillera le fruit des deux séminaires de 2023 et de 2024. Les débats nourris de ces jours de travail dans un excellent climat sont de bon augure pour un temps de rencontre qui s’annonce passionnant.

Jean-François Lefebvre

Professeur d’Écriture Sainte