La Licence canonique en théologie, cuvée 2025

En accordant à une personne le grade de « licencié en théologie », l’Église lui reconnaît la « faculté d’enseigner » (licencia docendi), quelle que soit la forme que prendra cet enseignement. Qu’il s’agisse d’un ministre ordonné participant au munus docendi des évêques, ou d’un laïc, soucieux de mettre la recherche de la vérité et l’annonce de l’Évangile au cœur de sa vie chrétienne au quotidien, l’objectif est le même, et rejoint le but missionnaire ultime du travail théologique : favoriser la rencontre de l’homme avec Dieu et guider sa marche vers Lui.  

Le but n’est pas de « posséder un diplôme », mais d’œuvrer en serviteur dans la vigne de Jésus, mieux, dans la vigne qu’est Jésus : « Moi, je suis la vigne » (Jn 15,1).  

Comme l’écrivait saint Jean-Paul II dans les premières lignes de son encyclique La splendeur de la vérité, « la réponse décisive à toute interrogation de l'homme, en particulier à ses interrogations religieuses et morales, est donnée par Jésus Christ ; bien plus, c'est Jésus Christ lui-même ». C’est lui qui est au cœur du travail théologique et lui donne son goût, son unité et sa fin ; c’est lui qui donne aux sarments-étudiants de porter du fruit.  

Les prochaines soutenances de mémoire porteront sur des sujets aussi divers que la maturité humaine et l’enfance spirituelle d’après sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, la filiation divine du croyant dans l’œuvre de saint Grégoire de Nysse, l’idolâtrie dans la théologie politique de William T. Cavanaugh, ou l’évolution au fil des siècles de la compréhension de l’adage « Hors de l’Église, point de salut ». Mais, de tous ces mémoires, Jésus Christ est la clef et l’unité, la raison d’être et « la réponse décisive à toute interrogation ». Il est « le chemin, la vérité et la vie » (Jn 14,6). 

Sr Marie-David Weill
Directrice du cycle de licence canonique